Déjeuners et atterrissages

Si vous demandez à José sa meilleure anecdote en rapport avec le monde du parapente, il vous dira qu’il en a beaucoup qui lui viennent à l’esprit, mais la plus récente est son vol de 300 km : « Après 6 heures de vol, je me suis rendu compte que j’avais oublié de manger. J’ai sorti mon sandwich à 4500 m d’altitude et il m’a glissé des mains, j’avais les doigts trop engourdis. Je l’ai regardé un long moment tandis qu’il filait vers le sol… Mais le pire, c’est que ce n’est pas la première fois que cela m’arrive », explique-t-il en souriant.

Pour Marcelo, c’est une question de sécurité : « J’ai toujours cherché à m’améliorer et à faire de beaux vols, même lorsque j’avais très peu d’expérience et que j’étais encore loin d’avoir les connaissances nécessaires. Un jour à Senés, j’ai réussi à faire un vol plus long que d’habitude, ce qui m’a permis de suivre les ‘dieux du ciel’. J’ai peut-être fait preuve d’un peu trop de zèle et je me suis retrouvé assez bas, enfermé dans une vallée sans issue. J’ai tenté un atterrissage dans les pentes mais cela s’est fini dans un arbre. Et même si heureusement je ne m’étais pas fait mal, j’étais extrêmement heureux d’avoir fait mon premier cross. Jusqu’à ce que mon père arrive et me remonte les bretelles. Depuis ce jour, il ne m’a plus jamais reparlé sécurité en vol. Ce n’était pas nécessaire, j’avais bien retenu la leçon. »
 

Se fixer de nouveaux défis

Dans leur esprit, de nouveaux objectifs ont déjà vu le jour comme atteindre le plus haut niveau en parapente ou décrocher les plus grands titres en compétition, ainsi que des objectifs plus précis comme être sélectionné dans l’équipe nationale et s’inscrire à des compétitions sur le circuit mondial. « N’oublions pas que le premier et le plus important des objectifs reste avant tout de se faire plaisir », conclut José. La Team Niviuk leur souhaite d’atteindre les objectifs. Volez haut les gars !